Bonjour les ami(e)s heptacélestes,
Nous avons ce jour le plaisir de vous présenter en sortie officielle un recueil de poésies de Radmila Bacri.
Il s'agit d'un ouvrage bilingue franco-serbe au sein duquel chaque poésie en serbe est accompagné de sa traduction dans la langue de Molière. Un univers fascinant, très romantique, émanant d'une correspondance poétique.
Le titre,
L'Amour est un poignard de soie
en dit long sur les ambiances que Radmila Bacri nous distille en douceur.
L'avis de l'éditeur :
Aborder le délicat sujet de la traduction de la plume du poète est un peu compliqué. Il est pourtant fréquent de lire des poésies de Pouchkine ou de Thomas Hardy dans notre langue, sans pour autant que cela dénote. En réalité, quel est le problème, dès lors que cela est assumé, et, bien sûr, joliment traduit ? Il n'y en a pas !
"Oui, mais, dans ce cas, où se trouve l'âme du poète ? Pouchkine aurait-il apprécié ? nous opposera-t-on."
Détrompez-vous, Pouchkine fut traduit ; et de son vivant, même ! Le fait que la France connut Pouchkine durant la première moitié du XIXe siècle est le fruit de La "Revue
Encyclopédique" (ou la "RE"), qui le suivit, durant au moins les dix premières années de sa carrière d'auteur, à travers des traductions d'extraits et de nouvelles. (voir le lien en fin d'article)
Cela étant, la traduction littérale d'une poésie ne peut vraiment exister en tant qu'œuvre attribuable à l'auteur ; c'est notre avis. Il est en effet évident que l'articulation profonde des mots formant les idiomes diverge, et que le sens originel - pardon, le sentiment originel - ayant initié chaque expression ne peut être exprimé de façon égale. C'est ainsi que le terme "translation" fut employé pour cet exercice. À ne pas confondre, bien entendu, avec le même mot anglais, lequel signifie bien "traduction".
Translater plutôt que traduire, voilà donc l'idée. Transformer l'œuvre pour arriver plus ou moins aux mêmes fins... Il ne manque plus que d'y ajouter un peu de politique et nous voilà projetés dans le Monde Moderne... :-)
Pardonnez-nous cet aparté, mais il nous a semblé utile de, justement, faire la distinction entre une poésie traduite et une œuvre complète dans tous les sens du terme telle que celle de Radmila Bacri. Dans L'Amour est un poignard de soie, Radmila nous montre qu'écrire de la poésie traduite reste possible, à condition que les deux compositions soient issue d'un même esprit poète : le sien, et que les capacités d'expression dans les deux langues soient à peu près du même niveau.
Les éditions 7e Ciel sont donc très fières de vous présenter ce très bel ouvrage. Les poètes se reconnaitront sans doute à travers ses choix et son romantisme, les autres seront sans doute conquis par sa voix et son charisme. (Radmila est aussi une artiste musicienne de niveau international, à écouter sur Youtube ;-) ).
Nous avons été saisis par la profondeur et la musicalité de ses textes, nous osons gager qu'il en sera de même pour vous. Merci Madame Bacri de nous ouvrir votre cœur en cadeau, et bravo pour tant de talents en une seule personne !
4e de couverture :
Je ne suis pas poétesse, je ne suis que poème, chant. Depuis toujours, la poésie se tient en amie proche, m’incitant à tisser de ma plume sur le thème éternel de l’Amour. Offrant une voix au silence, magnifiant la mélodie, la poésie est cette musique que chacun de nous porte en soi, nous murmure William Shakespeare.
Car à la cime de sa raison d’exister, la poésie se fait musique, et la musique devient poésie, hymen de ces deux muses inséparables dont je me fais la ménestrelle.
Présentation de l'auteure :
Née en Serbie, Radmila Bacri apprend le français dès l’âge de onze ans. Une fois son bac obtenu, elle s’installe à Paris et poursuit des études en littérature française, musicologie et ethnologie. En tant qu’interprète de poésies chantées, de chansons françaises, et de musiques originaires du pourtour méditerranéen, elle se produit un peu partout dans le monde. La broderie et le tricot formant une autre de ses passions, ses créations uniques lui permettent de collaborer avec plusieurs maisons de haute couture française dont Chanel, Christian Dior, Yves Saint-Laurent et Christian Lacroix.
Plus d'informations ici :
Les "translations" de Pouchkine : https://www.erudit.org/fr/revues/ttr/2001-v14-n1-ttr408/000534ar/
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