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Eugène, piqueur à la mine, le premier roman d'Alain Salvador, nouvelle parution aux Éditions 7e Ciel. C'EST MAINTENANT !


Le mot d'un ami lecteur : Gérald

Cela fait déjà trois années que nos chemins se sont croisés. Alain nous honore chaque jour d'au moins un texte sur le groupe de éditions 7e Ciel (notamment).

Son écriture poétique est devenue sa respiration. Chaque expiration nourrie d'inspirations profondes. Alain partage, sans limite, sans égal, sans compter, et sans jamais baisser de niveau. À ce titre, c'est une personne rare. Mais étrangement, ce n'est pas pour cette qualité que je désire m'exprimer aujourd'hui. J'ai rencontré une personne sensible, à la gouaille sans pareille, possédant le charme de l'éloquence et de la retenue. L'humilité, aussi. "J'écris les mots comme ils me viennent, avec simplicité", nous dit-il, plaçant la simplicité à un tout autre niveau, celui de l'excellence, de la décence, de la beauté brute que peut revêtir notre langue quand elle se laisse apprivoiser de telle façon. Merci, Alain. Merci d'être avec nous. Merci d'ÊTRE, tout simplement. Nous t'aimons pour ce que tu es, surtout ne change rien.


Le mot de l'éditeur

Bien sûr, nous le savons tous ; tant pour le mineur que pour sa famille, vivre l’expérience de la mine est une épreuve. Y descendre est un saut vers l’Enfer où le noir qui nous pénètre devient à ce point opaque qu’il frôle l’irrespirable. Surtout, ne jamais y aller seul fait partie des règles élémentaires des guerriers de la houille. Chaque jour, il leur faut conjurer le sort ; la prière est de bon aloi, mais souvent, quelques mots échangés et autres poignées de mains semblent suffire ; ainsi, des liens forts se tissent et des fraternités se créent, comme une nécessité, une urgence.

Dans les corons, et bien que la plupart soient dotés d’un caractère bien trempé, la famille et les amis figurent parmi les priorités. La parole, portée au rang de la fierté et du respect, est unique ; plus puissante qu’un contrat, elle sert de socle à la communauté, à la vie. Eugène est de ce monde-là. Son père, son oncle, sa grand-mère, ses proches, pourtant issus du même roc, cultivent la gouaille des territoires du nord, peignant de la gaieté sur chaque orage, chaque averse, chaque nuage.

Et puis, il y a Pauline…

Pauline, c’est le ciel, le soleil et les étoiles. C’est l’air parfumé du fournil, c’est la douceur suave de la farine. Entre ombre et lumière, elle sublime les contrastes, rabat les épines…

 

Un texte vrai, aux accents d’un terroir, aux personnages justes et bien définis, dont la lecture m’a serré le cœur tout en me faisant souvent sourire. Moi-même issu d’une région minière, au-delà d’être touché, j’ai un peu la sensation d’avoir pris part à cette aventure, et déjà rien que pour cela, je remercie l’auteur.

 

Bravo, Alain ! Un premier roman ? Vraiment ?


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Quatrième de couverture

Rendu au fond du puits, je n'ai plus le temps de penser à ma famille, à mes parents, à mes sœurs et à mes frères, à mon cousin Jeannot, mon frère de cœur. Sur les parois de la veine, il me faut cogner fort à coups de pique pour nous bâtir un avenir, à Pauline et moi. Souillé au noir de charbon, c’est pourtant de blanc que j’aspire à être recouvert : celui de la farine quand, grisés par l’odeur du pain chaud du fournil, nous transformerons ensemble notre rêve de soleil et de cigales en une douce réalité.

Mais tout d’abord, il me faut remplir les berlines, mettre de côté les douleurs et la transpiration alors que, parfois, aux portes de l'Enfer, il me semble apercevoir les cornes du Diable…

Bien que ce roman soit fictionnel, les mots ciselés d’Alain Salvador nous racontent un terroir et une époque. Un récit d’une authenticité remarquable, à partager au sein des familles, à offrir à nos anciens, qui se souviendront…


L'auteur

Né en 1956 et ajusteur de profession, c’est au cours de ses études que lui est venu le goût pour l'écriture. Une fois entré dans la vie active, les enfants, la carrière, les contraintes, qui nous entraînent dans une course effrénée, ont pris le pas sur les désirs personnels. La retraite fut l'élément déclencheur ; le temps qui lui manquait, il l'avait désormais pour s'adonner à sa passion.

Autodidacte, il aime la simplicité des mots et de la phraséologie. Poète d'instinct, et ayant à son actif quelques petites nouvelles, aujourd'hui, il franchit une autre barrière : celle qui le plonge dans l'écriture d’un roman, portant de façon humble sa plume en portevoix des émotions et de l’humour, de la passion et de la raison.


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