Bonjour les ami(e)s, Comme promis, voici l'intégrale de l'interview concoctée par Joelle Marchal, administratrice du groupe Lecteurs-Auteurs: la passion des mots. Ma première interview en tant qu'éditeur... ça s'arrose ! (au café, pour l'instant...) ;-) Oui, je sais c'est assez long... et encore, je me suis retenu 🙄 Joyeux dimanche à toutes et tous ! ☀️☀️☀️☀️☀️
INTERVIEW REALISEE CE JOUR SUR MON GROUPE FB INTERVIEW Gérald VAUSORT Responsable projet Editions 7e Ciel ___________ Notre ami Gérald VAUSORT a gentiment accepté, récemment, de se soumettre à mes questions et je partage donc cet entretien sous ce post. Bonjour Gérald, JM : - Comment vas-tu ? Gérald : Bien ! Très bien, même. Beaucoup d’événements importants depuis début 2019.
JM : - Certains amis du groupe te connaissent et tu as bien voulu m'accorder une interview en ta qualité d'auteur il y a déjà un certain temps mais peux-tu tout de même te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ? Gérald : Bon, vous l’aurez voulu. Je vous préviens c’est un court résumé, qui est un peu long… Gérald Vausort – alias G.F. Spencer - Né en Belgique en 1964, mon enfance et mes études se déroulent normalement, avec des orientations plutôt scientifiques et sportives que j’approfondirai pour deux années à l’issue de mes études secondaires pour obtenir un diplôme de régent en biologie et éducation physique. De niveau Bac+2 à 19 ans, et un peu poussé par mes parents, j’ai poursuivi et terminé des études d’ingénieur en Biochimie en 1989. Ensuite, un an de service militaire me pousse vers le nord (Anvers) où je m’installe pour dix ans pour y exercer le métier d’inspecteur maritime rattaché au transport chimique, et ensuite de technico-commercial dans la vente de câbles électriques. L’environnement de ce grand port international qu’est Anvers m’a beaucoup apporté tant au niveau de la pratique des langues que de la vie. Je suis au cours de cette période 6 jours sur 7 en « vadrouille » de par mes activités musicales. C’est en 2000 que tout bascule puisque je rencontre celle qui deviendra mon épouse (Olya) et que je déménage dans le Loiret, attiré par la beauté de la région mais aussi par une certaine envie de retour au calme. Pour être le plus franc possible, je n’ai pu tenir plus d’une année… Chassez le naturel… Ce vieil adage se vérifia encore une fois, et je n’ai pu m’empêcher de reprendre mes activités musicales. Ainsi est né Hobo, un groupe composé de 5 musiciens qui a eu ses heures de « gloire » entre 2001 et 2015. Entre temps, je me suis marié, et nous avons eu deux garçons, Sébastien et Sacha, aujourd’hui âgés de 17 et 15 ans. Pour ce qui est de l’écriture, c’est simple, j’ai toujours écrit. Quand j’avais 12 ans, je remplissais des pages de carnets de poésies. Je n’ai jamais vraiment compris pourquoi. C’était comme une musique pour moi. Tant que ça sonnait, ça me plaisait. Vers 14 ans, j’ai découvert la « vraie » musique. La période était franchement punk, mais j’étais plutôt attiré par les groupes psyché tels que Pink Floyd, Deep Purple, Led Zeppelin etc. Et c’est là que tout a commencé. Je vous parle plus de musique que de lettres, je sais, mais l’écriture est vraiment venue de cette façon, quand je me suis mis, à 16 ans, à composer des chansons. Pendant 34 ans, je n’ai plus écrit un mot en français. L’anglais était devenu ma langue d’écriture. J’avoue même ne pas avoir aimé ma propre langue pendant plusieurs années, la trouvant rébarbative musicalement. C’était une erreur, je ne l’ai compris que bien plus tard. Et puis, il y a eu cette séparation du groupe, forcée par le départ de l’un de nos musiciens. Ce jour-là, je me suis senti perdu. Cette impression d’avoir fait « tout ça pour rien ». J’ai donc lancé un projet : une comédie musicale à partir de notre cd « Bamboo Town » dont j’avais écrit les paroles, toujours en anglais. Malheureusement, sans sponsor, ce projet n’a pas pu voir le jour. Je me suis donc retrouvé avec un script inutilisable de 80 pages, que j’ai décidé de transformer en un roman : « Hobo Johnson » dont l’écriture fut achevée en juin 2016. Le Monde selon Marie, tout en étant chronologiquement antérieur, découle de ce premier roman. Dans « Hobo Johnson », le héros est un orphelin qui a vécu en Californie durant la première moitié du XXe siècle. À la recherche de ses origines, il prend un train pour Mexico City. À peine a-t-il passé la frontière qu’il rencontre Jane, une jeune dame dont les parents, Marie Laveau et Louis Cypher sont des adeptes du culte vaudou. Je n’en dirai pas plus sur ce roman, car il est aujourd’hui devenu le tome 3 de la tétralogie. En effet, au terme de l’écriture d’Hobo Johnson, la nécessité de faire connaitre l’origine de mes personnages (Marie, Hobo, Swann, Louis Cypher…) s’est déclarée. J’ai reconstitué la vie de Marie à travers les siècles, mais en filigrane. Ce livre n’est pas l’histoire complète du personnage, mais une période importante au cours de laquelle elle joua un rôle décisif dans l’histoire américaine : l’abolition de l’esclavage en 1865. Vous l’aurez compris, c’est avant tout un roman historique, mêlé d’ésotérisme, de romance, d’humour et d’idées résolument utopiques de paix, d’amour et de beauté. Ce Monde auquel j’aspire, en somme. C’est donc aussi un « feel good », dans lequel les frissons, les sourires et les larmes se mélangent. JM : - Et si tu nous présentais également la maison d'édition que tu as créée ? Gérald : Les Éditions 7e Ciel est un projet qui me trottait dans la tête depuis un certain temps. Quelque peu impressionné par les commentaires d’auteurs sur les réseaux sociaux à propos de la difficulté d’accès à l’édition classique, j’avais pensé à cette solution déjà en 2015 (oui, j’ai l’esprit d’entreprise et de plus, vouloir me sentir libre est un de mes fondamentaux). Devant l’imbroglio administratif que cela représentait, j’y avais renoncé, préférant me consacrer complètement à l’écriture. Puis vint cette chance, en avril 2018, qui me fut donnée par Alain Anceschi et Anne Seliverstoff des Éditions ROD, que je ne remercierai jamais assez. En découlèrent une année euphorique au cours de laquelle je me suis remis sur mon ouvrage (Le Monde selon Marie) afin de l’améliorer, avec l’aide d’Alain, et puis, la parution, le 15 décembre 2018, de ce premier opus. La suite, beaucoup la connaissent, la maladie d’Alain qui se déclara en janvier 2019, les petits soucis de la maison ROD etc. Dans l’attente de la récupération de mes droits, j’ai envisagé plusieurs axes de progression : retrouver une autre ME, m’autoéditer, reprendre ROD, ou créer une nouvelle ME. Je vous avoue avoir exploré ces quatre possibilités pendant 6 mois et c’est finalement une lecture associée à une rencontre qui m’ont décidé à créer du neuf. Quatre personnes sont donc partiellement responsables ;-) de l’existence de 7e Ciel : 1. L’auteur(e) Isabelle Malowé, avec son roman « Les rumeurs de la terre », qui réussit à me communiquer sa passion pour les romans historiques ethniques. 2. L’auteur de contes dogons Amassolou Guindo, qui, en recherche d’éditeur, fit naître en moi l’idée que la conjonction de ces deux lectures n’était peut-être pas que le fruit du hasard. 3. Moi-même, qui croit encore et toujours au père Noël, résolument, et ce jusqu’à la fin de mon adolescence, au siècle prochain ;-). Et finalement, mon épouse, Olya, qui prit le parti de m’accompagner dans cette aventure (mes enfants aussi, qui à 15 et 17 ans se sont mis à écrire…). 7e Ciel est donc née le 4 février 2020. En voici la très succincte ligne éditoriale : Née de la volonté de créer une structure offrant aux lecteurs la possibilité de découvrir de nouveaux auteurs, 7e Ciel a pour objectif de faire naître, par la lecture, du rêve et de la bienveillance au sein des esprits. Ésotérisme, fantastique, mystique, fantasy, poésie, histoire, contes, fables, tous les genres sont acceptés, à condition qu'ils respectent ce précepte. Fondée le 4 février 2020, cette très jeune maison, distribuée par Sodis Distribution, ne publiera qu'une quantité limitée d'ouvrages. Mettre en avant la qualité plutôt que le nombre étant notre ligne de conduite. JM : - Pourquoi avoir choisis d'appeler ta maison d'édition 7e Ciel ? Gérald : Tout le monde a entendu cette expression populaire : « envoyé au 7e Ciel ». On se trouve au "septième ciel" lorsqu'on est au comble du bonheur. La formule s'utilise aussi pour décrire le plus haut point du plaisir sexuel. Mais d'où vient en réalité cette expression ? Je vous mets en copie ci-dessous un article du Figaro, qui éclaire la question. (de Joanne Girardo) Le ciel... D'où vient-il ? De quoi est-il fait et qu'y a-t-il «au bout» du ciel ? Depuis toujours, les humains sont fascinés par cette toile bleu marine constellée qui s'exhibe au-dessus de leur tête. Et depuis l'Antiquité, ils tentent de l'expliquer. C'est à cette période qu'est née cette locution exprimant la félicité. À l'époque, n'en déplaise au pauvre Galilée, on pensait que la Terre était à l'univers ce qu'une reine est à son royaume. En clair, on imaginait que tous les objets stellaires tournaient autour de notre planète. Ces objets, pensait-on, étaient englobés dans des sphères transparentes, car ils présentaient chacun des mouvements et trajectoires singuliers. Chaque sphère correspondait à un ciel distinct. Il y avait le ciel de la Lune, puis celui de Mercure, de Vénus, du Soleil, de Mars, de Jupiter et de Saturne ! Dieu, le maître de l'univers, trônait quant à lui dans une sphère surplombant toutes les autres et portant les étoiles, nommée le firmament. À cette époque, lorsqu'on était dans un état de bonheur total, on disait « être ravi au ciel» ou bien «être au troisième ciel». Car c'est dans ce dernier que se trouvait Vénus, la déesse de l'Amour. Être ravi au ciel signifiait donc au sens propre être arraché du sol et emmené vers les cieux! Chaque ciel représentait un degré de plaisir. Au fur et à mesure, le bonheur s'est élevé encore plus haut, pour se nicher dans le ciel de Saturne. L'expression «être au septième ciel» était née. De l'autre côté de l'Atlantique, les Québécois disent, quant à eux, «être aux oiseaux». Finalement, qu'importe le lieu, s'élever au septième ciel ou au milieu des oiseaux est toujours un ravissement exquis. Vous êtes prévenu(e)s ;-) . JM : - Quelles sont les missions d'un éditeur et comment se déroule une journée type aux Editions 7e Ciel ? Gérald : Mon avis : l’éditeur a pour rôle essentiel de magnifier l’œuvre qu’il choisit d’éditer, non seulement en participant par ses corrections et conseils à son élaboration, mais aussi en mettant à la disposition des auteurs tous les moyens nécessaires à la mise en avant de leur travail. Je pense notamment aux supports publicitaires imprimés, mais aussi à un blog internet, une vidéo de présentation, des interviews radio ou de presse écrite, les salons, etc. La plupart des autoédités se disent sans doute « tout ça, je le fais déjà, je n’ai dons pas besoin d’un éditeur ». C’est effectivement un choix qui peut se justifier. Et c’est sur ce point que je désire insister : 7e Ciel fera (et fait déjà) tout pour offrir à ses auteur(e)s le temps libre nécessaire à la pratique sereine de l’écriture. Et finalement, se doter de moyens de distribution efficaces, raison pour laquelle nous avons fait le choix de travailler en collaboration avec la SODIS, faisant partie du top 5 de la distribution en France et permettant également une distribution active au niveau international. La journée type correspond à celle d’une entreprise « normale », avec ceci de particulier que les tâches nécessitant le plus de concentration (corrections, relectures etc.) sont groupées le matin. JM : - Combien as-tu de collaborateurs et quelles sont les tâches qui leur sont confiées ? Gérald : Trois personnes, pour l’instant (et ce jusqu’à fin 2021, période test que nous nous sommes imposée) : Une correctrice, amie, qui souhaite garder l’anonymat. Mon épouse, qui effectue toutes les tâches administratives, contrats, comptabilité, envois etc. et moi-même, qui gère la partie commerciale et les pré-corrections. JM : - Comment as-tu fait pour constituer les membres de ton comité de lecture ? Gérald : J’ai envoyé des demandes par mp sur Facebook. Six personnes constituent en ce moment le comité de lecture, chaque livre étant lu par tous les membres, les 6 publications par an des deux prochaines années permettant cela. (un rythme d’un livre tous les deux mois environ). JM : - Dans le cas où des chroniqueurs, blogueurs seraient intéressés par les ouvrages de ta maison d'édition, comment doivent-ils procéder pour présenter leur candidature ? Gérald : Soit par mp sur Facebook, ou par email (info@e7ciel.com), ou par message sur le site (https://www.e7ciel.com) JM : - Sur quels critères retiens-tu les manuscrits à publier et combien de textes lis-tu par mois ? Gérald : Depuis février, j’ai dû recevoir une vingtaine de manuscrits. Je n’accepte que les versions électroniques en pdf. Le format A4 me convient, l’A5 aussi. Je fais une première sélection à la suite de deux tests : 1. La correspondance entre le résumé et notre ligne éditoriale. 2. La lecture du premier chapitre et de quelques passages pris au hasard dans l’œuvre. Si le manuscrit passe cette sélection, je le lis dans son entièreté, ce qui constitue un troisième test. Je l’envoie ensuite en comité de lecture. J’ai donc besoin de 4 à 6 semaines pour me prononcer. Les réponses parviennent aux auteurs sous 2 mois maxi. JM : - Comment choisis-tu tes auteurs et quelles relations entretiens-tu avec eux ? Gérald : La question est cruciale et je vais expliquer pourquoi. J’ai appris au cours de ces dernières années que la relation, autant que la qualité de l’écriture, est un aspect important au sein de la vie d’une maison d’édition. Donc, oui, je vous avoue tester les auteurs sur leur manière d’être et leurs réactions aux demandes d’amélioration(s) de leur manuscrit. Je regarde aussi leur page et la manière avec laquelle ils abordent les réseaux sociaux et plus particulièrement les groupes. J’avoue être très pointilleux sur ces aspects. Il est donc possible que je ne désire pas éditer l’un ou l’une auteure si celle-ci a un caractère de cochon ;-) JM : - Lis-tu et quel genre ? Gérald : Mon activité induit naturellement un nombre important de manuscrits à lire ;-). Mes genres de prédilection sont ceux qui me procurent des émotions positives, tous genres confondus. Je lis très peu de thrillers ou de SF. JM : - Quel a été ton dernier coup de cœur littéraire ? Gérald : Sans hésitation, un roman qui est en ce moment en cours de production… mais ça, c’est encore un secret ;-) JM : - Quel est ton plus beau souvenir de rencontres lors d'un salon du livre ? Gérald : Quand vous lisez une œuvre telle que « Les Rumeurs de la Terre » et que par le plus grand des bonheurs vous faites partie de la même maison d’édition, rencontrer Isabelle Malowé fut sans nul doute mon plus grand plaisir littéraire, au SLP 2019. J’aimerais toutefois citer Bernard Werber, que j’ai eu le bonheur de rencontrer à Orléans, à la librairie Passion Culture, un jour où, avec le groupe Hobo, nous faisions une animation musicale sous la direction de France Bleu. J’aime raconter cette anecdote, car, tandis que nous présentions notre nouveau CD, Bernard Werber s’est renseigné auprès des organisateurs du nom de notre groupe, qu’il avait beaucoup aimé. Je n’ai malheureusement pas pu lui signer d’autographe, étant à ce moment-là en train de jouer . Je peux cependant vous assurer que j’ai lu tous ses livres depuis lors ;-) JM : - Penses-tu que le livre papier a encore de l'avenir ou que l'édition numérique va bientôt le détrôner ? Gérald : Je pense que le livre papier vivra tant que des idéalistes se mettront à créer des maisons d’édition. Par contre, que le volume des ventes baisse est plus que probable, même si une grande proportion de sorties se font en papier certifié, garantissant ainsi le maintien des surfaces boisées. Je m’attends aussi à l’arrivée sur le marché de « livres blancs » d’ici quelques années. Alternative aux tablettes, et constitué comme un livre, de plusieurs pages, chaque page montrera un contenu électronique tel que sur les liseuses, avec un toucher semblable au papier. Une sorte de livre au contenu variable, dans lequel on chargerait les fichiers epub. La boucle serait ainsi bouclée… j’en ai entendu parler, mais la technologie des écrans souples n’est pas encore suffisamment avancée pour permettre une fabrication en série de ce produit. Pour en revenir à la question posée, je pense que le livre deviendra au final un produit « de luxe » que les lecteurs s’achèterons si ce qu’ils ont lu électroniquement leur a vraiment plu. (Ce qui se passe encore un peu avec les CD’s ou les LP’s en ce moment). L’envie de détenir « l’objet » existera toujours. JM : - En dehors de la littérature quelles sont tes passions ? Gérald : Houlà… vaste programme… je resterai concis : Ma famille, la musique (guitare et chant), l’aquariophilie (eh oui !), la cuisine, la peinture (les regarder et les acheter, pas dessiner, bientôt, peut-être, dans une autre vie…), la photographie, les concerts… JM : - Quelle est ton proverbe préféré ? Gérald : Le succès est d'obtenir ce que l'on veut, le bonheur est d’apprécier ce que l'on a obtenu. (Dale Carnegie) JM : - Si tu étais une fleur, un fruit, une couleur, un animal : tu serais ? Gérald : l’orchidée, la cerise, le turquoise, le goéland JM : - As-tu quelque chose à ajouter ? Gérald : Oui, bien sûr, j’invite les auteur(e)s à nous présenter leur(s) manuscrit(s). Nous entrerons le 1er juillet en période de sélection des œuvres pour 2021. Nous allons bientôt créer une page dédiée sur le site e7ciel.com Six manuscrits seront choisis d’ici septembre. Joëlle, mille MERCIS pour cette opportunité, je te souhaite une très bonne santé et tout le bonheur pour la suite, ainsi qu’à ce groupe très sympathique que je visite régulièrement depuis bientôt deux ans, environ. JM : - Gérald, je te remercie vivement d'avoir bien voulu m'accorder cette interview.
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